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Boeing Stearman Aéroclub Alençon

Contact no 15 - Déc. 2001 - Page 8

Vous avez dit Voyage ! (suite)

Le ciel est bleu bleu et pas un seul nuage à l'horizon. Il y a très peu de brume de chaleur. Un temps parfait pour cette découverte fabuleuse qui reste légendaire.
C'est une véritable initiation pour moi et je suis rassuré d'avoir un instructeur à mes côtés. Le vol en montagne ne s'invente pas.
Décollage sur la 05, altération sur la gauche, l'avion grimpe tranquillement et nous passons le col juste en face de nous. De l'autre côté, le Mont Blanc nous apparaît alors dans toute sa splendeur. Enorme, bien éclairé. On se dirige droit sur lui calé à 12500 pieds. Partis en retard, nous n'avons plus de visuel sur le Robin. Attentif avec les yeux, nous avons aussi les oreilles aux aguets sur le 130.0 parce qu'il y a tu trafic sur le site.

Malgré nos 100 noeuds de vitesse, nous avons le temps d'admirer ce géant sous toutes ses coutures. On le contourne par sa face sud et nous passons un col au pied des Grandes Jorasses. Une fois de l'autre côté, nous découvrons la Mer de Glace sous l'aile gauche et droit devant nous se dresse l'Aiguille du Midi surplombant Chamonix. Le paysage défile, on se sent petit, petit. On en prend plein les yeux comme dans un rêve.

On retrouve le KN qui a fait un contournement plus long. Il y a du monde en dessous. Des alpinistes sur la glace, et des avions un poil plus haut. Certains pilotes s'engagent très près des parois et de notre position plus en retrait, ils ressemblent à de petits points noirs sur l'immensité blanche. Passage au dessus du Dôme tout blanc de neige avec beaucoup d'alpinistes encordés. Descente ensuite vers Courchevel par dessus les sommets qui cernent la vallée. Après une verticale terrain, intégration en 23. Nous venons de faire un vol inoubliable.

Après le déjeuner c'est le retour sur Alençon. Cap sur le VOR de Chambéry en montée, et on se laisse pousser au niveau 85 jusqu'à Nevers. Arrêt essence pour les avions et bar pour les pilotes puisqu'il est ouvert.
Le soleil commence à décliner, mais la sphère rouge orangée reste vive pour la vue et nous l'aurons dans les yeux jusqu'à la fin du vol.

Nous avons fait un beau voyage, comme dit la chanson et totalisé un peu plus de 18h de vol sur les deux DR 400 durant le week-end.
Des images plein la tête et qu'un idée : y retourner !

Robert FONTAINE